Il est possible de dépasser le budget fixé pour la construction d’une véranda, si certains éléments ne sont pas pris en compte dans le calcul de la somme à allouer à un tel projet. La facture finale de la structure peut en effet exploser, en cas de sous-estimation de son coût réel, d’oubli des démarches administratives à entamer avant les travaux, et de mauvais choix concernant les matériaux, l’isolation et le chauffage. Oublier de comparer plusieurs devis peut aussi être une erreur grave. Voyons tout cela de près.

Erreur 1 : Sous-estimer le coût réel d’une véranda

Les prix annoncés par les fabricants sur le web comme une véranda à partir de 15 000 euros ne révèlent pas le coût réel de la construction. Sachez que les frais administratifs, l’isolation et le chauffage, les travaux annexes, tels que le terrassement pour préparer le terrain, la fondation de la structure, la plomberie, les finitions, le raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité, ne sont pas encore pris en compte dans cette somme. Aussi, si vous voulez commander des vérandas personnalisées, pour éviter des déconvenues, demandez des devis détaillés auprès de quelques entreprises. Avec un devis détaillé, il vous est possible de déterminer le coût de chaque poste, de la main-d’œuvre, des options de personnalisation, des matériaux nécessaires, de la pose de l’extension, etc. Vous pourrez ainsi avoir une vision claire du coût réel de votre véranda personnalisée. Ceci étant, prévoyez toujours une marge de 10 à 15 % pour les dépenses imprévisibles.

Erreur 2 : Choisir les mauvais matériaux

Pour obtenir une véranda pas chère sans sacrifier la qualité, il faut bien choisir son matériau :

• Le PVC est idéal si l’extension vitrée prévue est de petite taille. Comme budget, il faut prévoir 500 à 1 200 euros par m². Attention, ce matériau est moins durable et robuste.
• Le bois est un peu plus cher, 1 300 à 3 100 euros par m². Il présente l’avantage d’être un excellent isolant, authentique, très solide et naturel. Qui plus est, la structure conçue avec, en plus d’être performante et confortable, apporte du cachet à la maison à laquelle elle vient s’ajouter. Il nécessite néanmoins pas mal d’entretien.
• L’aluminium : il faut compter environ 900 à 2 200 euros par m² pour une structure en alu. Pourquoi privilégier cette matière ? Parce qu’elle s’accorde avec tous les styles d’habitation et donne une touche de modernité à la réalisation. En plus, elle est recyclable, facile à entretenir, résistante et légère.
• Le fer forgé : également très onéreux, entre 2 000 et 4 000 euros par m², il est parfait pour une extension de style victorien ou vintage. Il confère une touche romantique et un charme d’antan à l’ouvrage. En prime, il est très robuste et durable.

Pour déterminer lequel de ces matériaux est le plus convenable pour votre véranda personnalisée, pensez à la durabilité et à l’entretien sur 10 ou 20 ans.

Erreur 3 : Négliger l’isolation et le chauffage de votre extension vitrée

Si la construction vitrée est mal isolée, les dépenses en chauffage en hiver vont augmenter. En été, il y fera aussi très chaud, ce qui nécessite l’utilisation d’une climatisation et la mise en place d’ouvertures adaptées. Des problèmes d’humidité et de condensation peuvent en outre survenir, à cause d’une mauvaise isolation. Tous ces facteurs rendent donc la pièce invivable et inconfortable, en plus d’augmenter ses dépenses énergétiques. C’est pourquoi il ne faut pas les négliger.

Vous l’aurez compris, il est plus qu’essentiel d’investir dès le départ dans un double vitrage performant, une bonne toiture isolante et si besoin, dans un système de chauffage adapté. Ce dernier implique des coûts, mais est rentable sur le long terme. Le budget prévu pour la réalisation de votre véranda doit ainsi inclure l’isolation et le chauffage.

Erreur 4 : Oublier les démarches administratives

Selon la superficie de la véranda, une autorisation d’urbanisme est à détenir avant de commencer le chantier. Il faut demander :

• Soit un permis de construire : si l’extension en région urbaine dépasse les 40 m² et que la surface totale de la propriété excède les 150 m².
• Soit une déclaration préalable des travaux : si l’aire de structure est entre 5 et 20 m², ou jusqu’à 40 m² en zone dotée de PLU.

Ne pas détenir le document adéquat est risqué. Cela peut retarder la construction, impliquer son démontage et même exposer le propriétaire à des amendes.

Erreur 5 : Ne pas comparer plusieurs devis

Demandez des devis auprès de plusieurs fabricants de vérandas pour :

• S’informer des prix actuels.
• Voir les garanties offertes par le vérandaliste.
• Comparer les prestations offertes par chaque constructeur.

Comparer les devis permet aussi de faire le bon choix du fabricant de vérandas, c’est-à-dire celui qui répond à vos exigences et met à votre disposition un service après-vente satisfaisant, détient des certifications et des agréments, apte à fournir des références clients. Il aussi propose des tarifs correspondant à votre budget et des matériaux de qualité, est sur le marché depuis plusieurs années et de bonne réputation, maîtrise son métier et respecte les normes.